• c'est comme provoquer un éclair dans le ciel,
    prendre ta main. un champ onirique  pour
    un pentagramme à deux branches.
    Le rêve nous à offert des ailes, je dors
    jusqu'à vivre près de toi. entraîner pour
    détruire l'autre camp. un bien dans un mal
    c'est tout à fait bien. la justice du mâle
    nous clamera l'apocalypse à retarder.
    le chrono engendre l'oméga. tu as vu
    j'y suis presque.
    j'y suis presque.

    votre commentaire
  • Emballe moi, j'irais refaire les cartons j'en ai plein dans la tête

    Mal rangés et tout couverts de poussière

    C'est les déserts rapiécés merdiques et sans caractères

    J'ai bien reçu la note, le prix, j'ai bouffé les miettes.

     

     

    Les envies brisés, les morts étouffées ça coûte les yeux de la tête

    A l'envie y croire, s'accrocher aux poutres éphémères

    Comme un arc de cercle qui ferait le tour des tes maxillaires

    Mes doigts mes mains tu me diras ou tu veux que je m'arrêtes.

     

     

    On à la peau rugueuse à trop se frôler par erreur

    Il reste pourtant le temps d'étrangler nos terreurs

    Tu as écrit tous les mots rempli la pièce de nos silences

     

     

    Sans que j'y prenne garde j'ai comme avalé le cendrier

    Arrivés à destination j'ai encore voulu relancer les dés

    Et puisqu'il faut partir, on a qu'a dire qu'on s'en balance

    Qu'on s'en balance.


    votre commentaire
  • On a l'après éthylique, on ne se refuse rien, je crie au calme par défaut, gueule de bois en dentelle, il y a des trous partout qui laissent passer l'air, vicié.

    C'est un Etat sauvage, qui reste à compter l'inconnu . D'un doigt, je démonte l'orbite millénaire qui tourne comme une horloge brisée au solstice. Il y a la ronde infernale des joints éteints qui roulent entre ses mains. Le temps de lui dire adieu et j'arrive. Comme je t'attendais.

    Je m'égare du Nord

    Je m'égare de Lyon


    votre commentaire
  • Le reste du temps je t'attends

    Le regard dans le vide la tête dans les nuages

    Tu pars sans te retourner

    <o:p> </o:p>

    Putain il fait déjà nuit par la fenêtre du train

    Est-ce que tu te souviens

    Comment c'est beau la nuit

    Les lumières et les ombres

    Boire le vin au goulot et les nems avec les doigts ?

    Depuis je vois ton sourire partout sur les murs blancs

    Et dans le lit je caresse ton dos doucement ne pas te réveiller

    Si je ferme les yeux très fort

    Si je les rouvre d'un coup

    Alors je sentirais ta peau

    Alors je sentirais tes bras

    Alors je sentirais tes lèvres

    <o:p> </o:p>

    Et moi je m'accroche à tes doigts

    Comme je m'accroche au temps

    Qui reste

    Et moi je mords doucement ton cou

    Ne pas laisser de traces

    Que surtout personne ne voit les étreintes

    Eteintes

    J'aurais voulu mourir, le train qui déraille

    Plus rien à vivre après tes bras

    J'aurais voulu te dire, mes mains qui te serrent

    Elles crient plus fort que ma bouche 

    <o:p> </o:p>

    Est-ce que tu te souviens

    La flemme de changer la musique

    Est-ce que tu te souviens

    Ne pas perdre une seconde de nous

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A te regarder partir

    Sans un mot sans rien dire

    La peau qui fond comme au soleil de toi

    <o:p> </o:p>

    Depuis je vois ton sourire partout sur les murs blancs

    Et partout ou je regarde tu n'es plus la

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et si je ferme les yeux très fort

    Si je les rouvre d'un coup

    Alors je sentirais ta peau

    Alors je sentirais tes bras

    Alors je sentirais tes lèvres

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et moi je m'accroche à tes doigts

    Comme je m'accroche au temps

    Qui reste

    <o:p> </o:p>

    Et moi je mords doucement ton cou

    Ne pas laisser de traces

    Que surtout personne ne voit

    <o:p> </o:p>

    Et ça tourne et ça tourne

    <o:p> </o:p>

    You'd better scream yourself awake

    I'd better scream myself awake

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • je ne sais pas si tu les vois encore,
    les joints qui dansent dans la pièce,
    un appartement en deux, pour deux.
    le train a sifflé, je ne me suis pas retourné.
    du tien dans le mien, c'est dingue. dingue.
    je ne pouvais plus bouger,
    je ne voulais plus bouger,
    j'ai eu envie de te dire encore mille choses,
    des choses pensées par ma tête, par mon coeur.
    je te rejoins en enfer, je saute dans cette mare
    aux diables, si c'est, si, si, c'est avec toi.

    une vie peut en cacher d'autres,
    le contrôleur au chewing-gum à la fraise
    à la fraise, j'aurais eu du cran, je l'aurai embrassé,
    juste pour me rappeler ce goût, ton goût, le goût.

    20h20. c'est comme un transfert.

    20h21. Lyon - Nancy

    je veux du toi, en moi.
    y croire à en étouffer dans ton cou.
    la peau qui s'accroche aux lèvres,
    j'en redemande. j'en redemande.



    20h25 bon joint je commence à être loin.


    je n'ai pas le courage de me dire que demain ce n'est pas hier.
    petit con.

    ville des plaisirs,
    imagine.

    mes mains se sont prisent dans une fourmilière,
    tes cheveux. le noir en peau.
    le noir dans la peau.
    again
    again
    again




    20h37 le temps à de l'importance,
    c'est la chose la plus triste que je connaisse.

    votre commentaire