• - tu colleras quoi?

    - des talons aiguilles, des mecs dans toutes positions, des objets invisibles, des phrases que j'aime, de la douleur et par dessus je collerais le mot joie
    pour y croire
    je mettrais des cotons pour que ça soit doux de l'intérieur
    je prendrais du vin rouge et je le cracherais encore sur les photos
    qui couleras la colle aussi

    - et tu auras peint l'histoire de ma vie


    - sans le vouloir alors
    alors pour ne pas t'inquiéter
    je fermerais la porte derrière moi
    et tu croiras que tu l'auras fais la nuit

    sans le savoir



    - et je te remercirais en silence
    de m'avoir laissé y croire un jour

    - tu ne feras plus attention aux murs
    le vin aura éliminer les phrases
    la colle partira et tu verras
    sous ce décors un message de ma part
    genre
    t'attends quoi pour m'appeler petit con ?

    - et alors je me dirais
    je suis surement passé a coté du bonheur
    et j'arracherais la peinture du mur blanc et mes ongles avec











    - mais cela n'arrivera pas
    car arrivé chez moi
    on a des tonnes de moyens de communication
    on ne peut se perdre
    petit prince

    - oui des tonnes
    pour s'approcher sans se toucher
    [petit prince


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  • C'est toi petit prince, qui me dessinera un sourire, tout au coin du visage comme un trait au hasard, trait d'enfant, tremblotant doucement. C'est à toi que je dois, mon sourire irrégulier en dent de scie circulaire je tourne en rond.

    C'est toi petit prince qui m'apprivoise, est ce que tu vois à travers dis moi, l'eau des mares aux diables ?  

    22h15: ca sonne bien et j'aime

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  • le saint et son martyre
    j'en perds la raison
    toi et moi
    nos martyrs qui nous gouvernent
    juste le temps d'en revoir
    tu les sens, les saints sur la peau
    qui marche comme des petites
    araignées. sans toile. sans vers.
    toi et moi
    j'en deviens fou
    fou de toi fou de roi
    foudroie les limites
    il n'y a que l'envol pour nous




    16h30 : ça sonne encore faux.

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  • Je suis venu te dire mon ami, ce que personne ne saura jamais, ce que l'univers entier taira à jamais, le bruit du silence, les non-dits, ma peau comme déchirée par les barbelés, tatoués sur ma jambe. Et ça fait des heures que je t'attends, des heures que je suis la, le téléphone contre l'oreille, clope sur clope, dos au mur.

    Et je suis venu te dire, les choses qu'on ne dit pas d'habitude même quand il fait noir, même quand on ne regarde pas, que je pense à toi parfois en écoutant showbiz en boucle, que c'est comme un leitmotiv se lever tous les matins pour toi, en espérant ne jamais me coucher avec la nuit au creux de ses bras, celui qui ne me réponds pas.

    J'aurais voulu te dire mon ami, et que tu ne me dise rien simplement la vie d'un autre, simplement me sourire à l'envie, et ton silence coule le long des touches de mon clavier, en inverti, en azerty, pendu à ton cou comme une horloge qui crie le temps qui passe et que tu ne viens pas mon ami.

    J'aurais voulu te serrer à m'en casser les dents contre toi, dans un soupir, faire l'amour et s'attendre au pire, dans mon lit, sur le sol, dans l'escalier j'aurais tout donné, j'aurais rien reçu, j'aurais cru un moment que c'était pour toute la vie, parce qu'on à besoin d'y croire au moins un peu, même moi.

    On en aurait vu des paysages, on aurait dit des conneries, on aurait eu le temps de rien, même pas de se dire Ornithorique, sans le « n » de nous, et quand tu dormira j'aurais envie de te dire tout ce que l'univers ne dira jamais et quand tu partira, tu partira sans te retourner, ne plus y penser.

    J'aurais la fierté de t'inventer des mots, allez serre moi encore, je te dirais que c'est pas grave parce que rien n'est grave vu du ciel, te dire tous les mots qu'on ne dit pas les premières fois, faire comme si, y croire un peu jusqu'à la déchirure, faire semblant.

    J'aurais voulu te dire mon ami, que je ne voudrais jamais dormir pour pas rater une seconde de toi, de peur que tu ne partes sans rien dire, sans me dire que je vais te manquer, sans me dire que tu ne regrettes rien.


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  • C'est un peu tire moi une balle dans la tête, je pense à toi, c'est vrai, c'est dit. J'attends prêt du téléphone un appel qui ne vient pas, maintenant qu'on à ouvert la boite à rythme de mon cœur on peut plus la refermer. Aujourd'hui j'ai couru très vite en écoutant la musique, très fort. J'ai caché tout à l'intérieur de moi et c'est sorti par mes yeux quand je pleurais.

    J'ai l'équilibre instable, mes désirs font désordre.

    L'envie de se jeter par la fenêtre

    Que tu sois en bas

    L'amour sur ton visage

    Comme un reflet du soleil dans une flaque d'eau

    Tire moi une balle dans la tête, je pense à toi c'est vrai, alors le vide dans ma tête sera pleine de toi et de métal brûlé.

    Alors seul dans la ville mon portable à la main j'attendrais comme un truc qui devra se passer

    21h30

    Ma tête n'a pas explosé, un peu grâce à toi

    Ornithorique mon amour

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