-
Par ornithorique le 23 Avril 2008 à 22:01
- tu colleras quoi?
- des talons aiguilles, des mecs dans toutes positions, des objets invisibles, des phrases que j'aime, de la douleur et par dessus je collerais le mot joie
pour y croire
je mettrais des cotons pour que ça soit doux de l'intérieur
je prendrais du vin rouge et je le cracherais encore sur les photos
qui couleras la colle aussi
- et tu auras peint l'histoire de ma vie
- sans le vouloir alors
alors pour ne pas t'inquiéter
je fermerais la porte derrière moi
et tu croiras que tu l'auras fais la nuit
sans le savoir
- et je te remercirais en silence
de m'avoir laissé y croire un jour- tu ne feras plus attention aux murs
le vin aura éliminer les phrases
la colle partira et tu verras
sous ce décors un message de ma part
genre
t'attends quoi pour m'appeler petit con ?
- et alors je me dirais
je suis surement passé a coté du bonheur
et j'arracherais la peinture du mur blanc et mes ongles avec
- mais cela n'arrivera pas
car arrivé chez moi
on a des tonnes de moyens de communication
on ne peut se perdre
petit prince
- oui des tonnes
pour s'approcher sans se toucher
[petit prince
votre commentaire -
Par ornithorique le 22 Avril 2008 à 22:15
C'est toi petit prince, qui me dessinera un sourire, tout au coin du visage comme un trait au hasard, trait d'enfant, tremblotant doucement. C'est à toi que je dois, mon sourire irrégulier en dent de scie circulaire je tourne en rond.
C'est toi petit prince qui m'apprivoise, est ce que tu vois à travers dis moi, l'eau des mares aux diables ?
22h15: ca sonne bien et j'aime
votre commentaire -
Par ornithorique le 22 Avril 2008 à 16:31le saint et son martyre
j'en perds la raison
toi et moi
nos martyrs qui nous gouvernent
juste le temps d'en revoir
tu les sens, les saints sur la peau
qui marche comme des petites
araignées. sans toile. sans vers.
toi et moi
j'en deviens fou
fou de toi fou de roi
foudroie les limites
il n'y a que l'envol pour nous
16h30 : ça sonne encore faux.
votre commentaire -
Par ornithorique le 21 Avril 2008 à 23:53
Je suis venu te dire mon ami, ce que personne ne saura jamais, ce que l'univers entier taira à jamais, le bruit du silence, les non-dits, ma peau comme déchirée par les barbelés, tatoués sur ma jambe. Et ça fait des heures que je t'attends, des heures que je suis la, le téléphone contre l'oreille, clope sur clope, dos au mur.
Et je suis venu te dire, les choses qu'on ne dit pas d'habitude même quand il fait noir, même quand on ne regarde pas, que je pense à toi parfois en écoutant showbiz en boucle, que c'est comme un leitmotiv se lever tous les matins pour toi, en espérant ne jamais me coucher avec la nuit au creux de ses bras, celui qui ne me réponds pas.
J'aurais voulu te dire mon ami, et que tu ne me dise rien simplement la vie d'un autre, simplement me sourire à l'envie, et ton silence coule le long des touches de mon clavier, en inverti, en azerty, pendu à ton cou comme une horloge qui crie le temps qui passe et que tu ne viens pas mon ami.
J'aurais voulu te serrer à m'en casser les dents contre toi, dans un soupir, faire l'amour et s'attendre au pire, dans mon lit, sur le sol, dans l'escalier j'aurais tout donné, j'aurais rien reçu, j'aurais cru un moment que c'était pour toute la vie, parce qu'on à besoin d'y croire au moins un peu, même moi.
On en aurait vu des paysages, on aurait dit des conneries, on aurait eu le temps de rien, même pas de se dire Ornithorique, sans le « n » de nous, et quand tu dormira j'aurais envie de te dire tout ce que l'univers ne dira jamais et quand tu partira, tu partira sans te retourner, ne plus y penser.
J'aurais la fierté de t'inventer des mots, allez serre moi encore, je te dirais que c'est pas grave parce que rien n'est grave vu du ciel, te dire tous les mots qu'on ne dit pas les premières fois, faire comme si, y croire un peu jusqu'à la déchirure, faire semblant.
J'aurais voulu te dire mon ami, que je ne voudrais jamais dormir pour pas rater une seconde de toi, de peur que tu ne partes sans rien dire, sans me dire que je vais te manquer, sans me dire que tu ne regrettes rien.
votre commentaire -
Par ornithorique le 21 Avril 2008 à 22:17
C'est un peu tire moi une balle dans la tête, je pense à toi, c'est vrai, c'est dit. J'attends prêt du téléphone un appel qui ne vient pas, maintenant qu'on à ouvert la boite à rythme de mon cœur on peut plus la refermer. Aujourd'hui j'ai couru très vite en écoutant la musique, très fort. J'ai caché tout à l'intérieur de moi et c'est sorti par mes yeux quand je pleurais.
J'ai l'équilibre instable, mes désirs font désordre.
L'envie de se jeter par la fenêtre
Que tu sois en bas
L'amour sur ton visage
Comme un reflet du soleil dans une flaque d'eau
Tire moi une balle dans la tête, je pense à toi c'est vrai, alors le vide dans ma tête sera pleine de toi et de métal brûlé.
Alors seul dans la ville mon portable à la main j'attendrais comme un truc qui devra se passer
21h30
Ma tête n'a pas explosé, un peu grâce à toi
Ornithorique mon amour
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique