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Le réveil brutal dans le grand lit vide, le temps de se retrouver livide au milieu du désert sans draps, réaliser le silence autour de soi et le remplir de souvenirs comme écrire sur ton dos. Le reste à l'intérieur qui reste a se rappeler de.
Rêver,
Y croire
Parler
Pour voir
De quoi ?
Encore.
Toucher
La peau
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Et trembler.
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Ce soir tu seras dans mes bras et j'ai l'infini à te faire oublier.
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Et j'écris pour les chambres vides pleines de rêves où l'on voyage en souriant, tout doucement et l'air de rien. C'est l'univers entier dans le corps d'une baleine qui meurt, un microcosme à l'envers qui tourne comme un ressort. En vrac perce neige qui s'effleure comme un rien. Un tout petit rien pas si loin du tout. Il y a une boule de nerfs dans la tête et le bruit des branches de cartilage qui craquent. Se coucher enroulés dans le joint et se fumer à s'étouffer. Que personne ne nous voit, à nous.
Les enfants terribles.
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c'est toi qui est beau
j'ai le reste à louper
mais ça laisse le moi
Encore un petit instant
Pour pas oublier ton visage
Alors laisse moi te regarder
Parce que toi t'es beau
Ouais beau comme le soleil
Que l'on aime sans raison
Parce que ça fait chaud
Dedans et dehors
Alors pour ta chaleur
Moi je t'offre le monde
Moi je t'offre mon monde
Y a même pas de frontière
Y a même pas de barrières
Et quand tu me regardes
Dans tes yeux l'adieu
Ca veut dire à bientôt
Et moi je construirais avec mes mains
Des hôtels château de cartes
Pour cacher ton sourire
A tous les autres garçons
Et même que je suis jaloux
Du miroir qui te voit
Ouais plus souvent que moi
Et puis il y a la fois
Ou tu m'as murmuré
Oh ouais y a que toi
Si peux dis le encore
Que l'odeur de mon parfum
Est la seule que tu sens
Que la rigueur de mes mains
Est la seule que tu supporte
Dis moi que je suis le seul
Et putain alors moi
Alors moi
Pour un instant, moi j'y crois.
C'est comme la morsure
De mes dents sur ton dos
C'est comme la brûlure
De mes mains sur ta peau
Et aussi parfois
Dans tes silencieux refus
Je me dit oui parfois
Que t'es trop bien pour moi
Et que si c'est pas vrai
Alors c'est tant mieux
Parce que je me vois pas
Pas sans toi
Et si par hasard tu passe de moi
Dans ma méta-psychose
Je mangerais à l'envers
Et je te ferais croire
A nos vers à damner
Même que tu me boufferais
On ferait comme t'as dit
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S'il arrive pour de vrai
Que tu viennes à manquer
De raisons pour l'aimer
Alors je me dirait
Que j'ai toujours voulu ça
Rien que toi et moi
Alors putain fais ta valise
Car tes grands yeux mouillés
De larmes laisse moi
Laisses moi les secher
Laisse moi donc souffler
Sur tes paupières fermés
Aux étangs consumés
Comme des puits sordides
Ou l'on créverait de se noyer
Et puis si tu veux bien, venir avec moi
Alors j'inventerais des termes incensés
Que toi seul comprendra
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ORNITORIQUE MON AMOUR
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(l)
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c'est comme provoquer un éclair dans le ciel,
prendre ta main. un champ onirique pour
un pentagramme à deux branches.
Le rêve nous à offert des ailes, je dors
jusqu'à vivre près de toi. entraîner pour
détruire l'autre camp. un bien dans un mal
c'est tout à fait bien. la justice du mâle
nous clamera l'apocalypse à retarder.
le chrono engendre l'oméga. tu as vu
j'y suis presque.
j'y suis presque.
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